« se rappeler qu’un tableau – avant d’être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées » Maurice Denis, 1890.
Le tableau aboutirait à la figuration par un jeu de lignes et de formes, notre palette et nos pinceaux ne connaissent que ce langage. L’abstraction est notre syntaxe et c’est donc d’elle que naît la figuration par une construction inimaginable presqu’organique. Le tableau émerge du chaos qu’on cherche à ordonner pour donner vie à quelque chose… à une vision, une présence nouvelle qui nous regarde.
Carole Melmoux