Quel magnifique événement qu’Art Capital pour les amoureux des arts !
Le visiteur qui la découvre pour la première fois pourrait s’étonner de cette foire hétéroclite et foisonnante, née en 2006 de l’union de quatre salons aux histoires et aux identités bien distinctes : le Salon des Indépendants, le Salon Comparaisons, le Salon des Artistes Français et le Salon du Dessin et de la Peinture à l’Eau. Tous furent pourtant créés pour répondre à une même ambition : proposer une manifestation artistique plus libre et plus ouverte que celles de l’époque, en s’affranchissant de la présence de jury et de récompense dans le cas du Salon des Indépendants, ou en mettant à l’honneur des formes d’arts et des artistes jusque-là méconnus pour le Salon Comparaisons, le Salon des Artistes Français et le Salon du Dessin et de la Peinture à l’Eau. Par leur rencontre, ces événements font d’Art Capital une splendide vitrine pour la production artistique actuelle, où se retrouvent aussi bien la peinture que la sculpture, la photographie ou encore l’architecture.

Les artistes peintres et sculpteurs traversent des défis croissants dans la France d’aujourd’hui. Les mutations économiques, technologiques et culturelles redéfinissent en profondeur la place de la création artistique. Alors que leur travail continue de nourrir la réflexion, l’émotion et le sens, ils peinent de plus en plus à vivre de leur art. Ce paradoxe découle en grande partie d’un déclin du soutien institutionnel, de la précarité croissante et de la démocratisation de l’art à l’ère numérique, où la production artistique est souvent vulgarisée.
Les subventions publiques, essentielles pour financer les projets, les expositions, année après année s’amenuisent et  sont devenues insuffisantes. Beaucoup de créateurs, contraints à la pluriactivité, jonglent entre plusieurs emplois pour survivre, compromettant ainsi leur disponibilité pour l’expression artistique.